sage femme à domicile

Devenir sage-femme à domicile : tout savoir

Le métier de sage-femme est souvent lié à une véritable vocation. Si vous avez un intérêt non dissimulé pour la grossesse, mais aussi pour la naissance, il se peut que vous considériez ce métier avec le plus grand sérieux.

Il permet, en effet, de suivre des patientes à plusieurs étapes de leur grossesse, de les assister pendant leur accouchement, et de les suivre après ce dernier.

Comme d’autres professions issues de l’univers médical, le métier de sage-femme peut aussi s’exercer en indépendant, de manière libérale. Explications dans cet article.

Les études qui permettent de devenir sage-femme à domicile

Avant de comprendre comment devenir sage-femme à domicile, il faut commencer par réaliser les études qui permettent de devenir sage femme à Reims, ou ailleurs en France.

Il faut compter environ cinq années d’études après le baccalauréat pour pouvoir exercer en tant que sage-femme dans un hôpital, ou que sage-femme à domicile. Après avoir validé une première année en filière MNOP, il est nécessaire de suivre quatre ans d’études en école de sages-femmes rattachée à un centre hospitalier universitaire.

Quelles sont les missions d’une sage-femme ?

Les missions d’une sage-femme à domicile sont globalement les mêmes que celles d’une sage-femme qui exerce dans un centre hospitalier. La profession est réglementée par le Code de la Santé Publique ainsi que le Code de la Déontologie des sages-femmes.

Une sage-femme à domicile assure plusieurs missions, à commencer par l’animation de cours de préparation à la naissance. Ces derniers portent sur plusieurs thèmes, comme les différentes positions possibles pour un accouchement, l’allaitement, ou encore le retour à la maison.

La sage-femme à domicile assure également un soutien psychologique infaillible à la femme enceinte, et peut réaliser son suivi de grossesse, tant que cette dernière n’est pas considérée comme étant à risques.

La sage-femme est également responsable du déroulement de l’accouchement, en tout cas, dans la mesure où ce dernier ne présente aucune complication. Elle peut également suivre la jeune maman après son retour à la maison, et lui proposer des séances de rééducation périnéale.

Les démarches administratives pour exercer en libéral

Une fois le diplôme obtenu, une sage-femme peut tout à fait décider de travailler à son compte, en libéral, afin de proposer également ses services en tant que sage-femme à domicile. Mais comment faut-il faire pour lancer son activité ? C’est ce que nous allons aborder dans cette partie.

Avant de commencer à exercer en tant que sage-femme à domicile, il est important de définir la forme juridique de son activité. Plusieurs possibilités sont envisageables, à l’exception du statut d’auto-entrepreneur.

Il est cependant possible de créer une entreprise individuelle, ou encore une EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). La forme juridique la plus souvent empruntée dans ce milieu est, néanmoins, la SEL (société d’exercice libéral).

D’autres formes juridiques existent, comme le SELARL ou encore le SELAS.

Une fois que la forme juridique a été choisie pour travailler en tant que sage-femme libérale, il est indispensable de procéder à son inscription auprès de plusieurs organismes.

L’inscription est, en effet, nécessaire auprès de la DASS, mais aussi du fichier ADELI, qui permet d’obtenir le bordereau de sa carte professionnelle. Enfin, l’enregistrement auprès de la CPAM est requis. Il permet d’être intégré au registre des professionnels et de pouvoir cotiser auprès de l’URSSAF et de la CARCEDSF.

Pour finir, en fonction de la forme juridique qui aura été choisie, il sera peut-être nécessaire de rédiger un statut et de faire une publication de l’avis de constitution de son entreprise. Il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès du CFE pour cela. De plus amples informations à ce sujet sont disponibles sur cette page.

Pourquoi devenir sage-femme libérale ?

Si le métier possède bien entendu son lot d’inconvénients, il y a quelques avantages à choisir d’exercer la profession de sage-femme en tant que libérale.

Cela implique, bien entendu, de disposer d’une certaine liberté, notamment dans le choix de ses horaires. Il n’y a, par exemple, pas d’obligation à travailler pendant les week-ends, comme cela peut être le cas si l’on exerce en milieu hospitalier. Cela permet également d’offrir un accompagnement plus personnalisé aux futures mamans.